Les tribunes libres - Décembre 2017

Décembre 2017

Groupe "Continuons ensemble"

(Groupe majorité)

Détermination et solidarité de fin d’année

Le groupe majorité termine l’année avec une volonté renforcée de continuer à travailler au service de tous pour développer les atouts de Chatou au cœur de la Communauté d’Agglomération de Communes.

Notre action se poursuivra avec détermination, rigueur, écoute et énergie ; des valeurs de référence pour notre engagement.

De nombreux projets ont déjà été menés à bien. Pour n’en citer que quelques-uns : la réhabilitation de la place des Marguilliers, les nouveaux aménagements du Parc de l’Île des Impressionnistes, les travaux de rénovation du Centre Artistique Jacques Catinat et la création d’une nouvelle salle de cinéma, la réfection de plusieurs voiries ou ce nouveau site internet qui va permettre de développer les démarches en ligne.

D’autres sont bien engagées et verront le jour dans les mois prochains : le regroupement des tennis, la réhabilitation du stade Charles Finaltéri, l’aménagement de la Promenade des Landes, l’installation de la vidéo protection, le regroupement des services municipaux pour une plus grande efficacité et un meilleur service rendu à chacun... Nous sommes plus que jamais dans l’action.

Mais à quelques jours de la fin de l’année, nous avons une pensée particulière pour celles et ceux qui vivront cette période de fêtes seuls ou éloignés de leurs proches.

Chacun d’entre nous se doit d’être attentif aux situations de détresse ou d’isolement qu’il pourrait connaître autour de lui. Inviter son voisin à réveillonner, décorer le hall d'entrée d'un immeuble, offrir un dessin à une personne âgée, échanger quelques services, glisser une carte de vœux sous la porte d’un palier, partager la recette de sa bûche de Noël... Autant de petites actions à privilégier pour développer cette solidarité à l'échelle de son quotidien, de son immeuble ou de son quartier.

C’est cette solidarité de proximité qui permet à chacun de faire de grandes choses et rendra belles ces fêtes de fin d’années.

Groupe "Chatou c'est vous"

Emmanuel Loevenbruck, Clémentine Masson, 
Vincent Grzeczkowicz 
www.chatoucvous.fr

DES IDÉES NOUVELLES : EN AVOIR ENVIE

Les boîtes à livres installées à Chatou sont un vrai succès. Elles donnent le goût des livres à ceux qui n’ont pas l’occasion d’y goûter et redonnent ce goût aux autres. Elles permettent un échange et nous font sortir du mode de consommation directe et c’est peu coûteux et efficace.

Notre groupe avait proposé cette idée plusieurs fois en commission. Elle a enfin été mise en œuvre, c’est une réussite.

Comme quoi, les bonnes idées souvent ne coûtent pas cher et portent leurs fruits mieux qu’aucune autre.

Mais il faut avoir envie : envie d’essayer des idées nouvelles, envie de partager, envie de motiver et avoir des ambitions pour son territoire. Au risque de décevoir.

Quand on voit le choix qui a été fait pour la Maison Levanneur, on a le sentiment de regarder vingt ans en arrière avec le choix d’une galerie d’art, même contemporaine.

De plus, la ville s’engage sur ce projet pour une durée de douze ans : au rythme d'aujourd’hui où beaucoup de changements sont à l’œuvre, on bloque pour une durée de douze ans le Hameau Fournaise pour un loyer modéré : quel non sens !

La culture est encore plus riche lorsqu’elle est le lieu d’échange et non pas un lieu d’entre soi.

Elle élève ceux qui ont la chance d’y goûter.

En sortant de certaines commissions, quel sentiment de lourdeur ! Comme si parmi les élus, cette envie d’avancer et d’améliorer était perdue : pas de propositions. Voilà l’usure du temps sur ceux qui n’arrivent plus à se renouveler.

Et pourtant, avec tous ces nouveaux modes de communication, il y a tant à imaginer.

Cette usure se porte aussi sur le désintérêt vis-à-vis des commerces et des commerçants et de ce qui fait le cœur d’une ville. Les Hauts de Chatou en sont la preuve !

Il serait temps de se renouveler.

Une bonne nouvelle cependant : la seconde salle de cinéma. Certes son coût a encore dépassé les prévisions (+20 %) et devient avec les travaux de mise aux normes vraiment élevé mais voilà l’occasion de nous détendre dans notre ville et peut-être d’y associer un autre bon moment autour d’un verre.

Alors Tchin ! Et tous nos vœux pour une bonne année 2018.

Groupe "Cap Chatou"

Pierre Grison, Katya Lainé, José Tomas 
contact@cap-chatou.fr

Les rythmes scolaires : encore sous les projecteurs !

Pour la rentrée scolaire 2017 -2018 le nouveau décret a laissé la « liberté aux communes » d’organiser la semaine scolaire sur 4 ou 4,5 jours.

Pour cette rentrée ce sont près de 43 % des communes qui seraient repassées aux 4 jours (source AMF). D'autres pourraient suivre à la rentrée prochaine.

Concernant Chatou, la rentrée s’est déroulée selon le plan préétabli des TAP, sans aucune modification. Nous nous en félicitons, car ces TAP ont 3 points forts : activités intéressantes, gratuites et donc ouvertes à tous. Le service éducation de Chatou a cependant initié une enquête auprès des parents d’élèves visant à mesurer les différentes hypothèses et les souhaits des parents. Achevée le 26 novembre nous devrions avoir les résultats très rapidement. Souhaitons que les avis exprimés dans cette enquête servent à encore améliorer les TAP, et non de prétexte à les supprimer.

Les communes qui maintiennent le rythme 4,5 jours pour cette année, décrivent cette année comme utile pour se concerter avec les principaux acteurs (parents, écoles) et comprendre « les motifs invoqués par les élus pour un retour à la semaine de quatre jours ou un maintien à neuf demi-journées ainsi qu’à appréhender les incidences en matière d’offre d’activités périscolaires ou extra scolaires ».

Notons que « si le fonds de soutien devait être supprimé », ce sont même 91 % des collectivités qui « envisageraient le retour aux quatre jours ». On voit bien que les motifs de choix de rythme sont plutôt d’ordre financier et n’ont pas grand-chose à voir avec le véritable intérêt des enfants et leur rythme d’apprentissage et l’accès à des activités périscolaires de qualité.

Dans tout changement de rythmes c’est l’intérêt de l’enfant qui doit primer. De nombreuses études ont démontré l’apport positif de séances d’apprentissages journalières le matin, et l'intérêt des TAP ouvrant de nouveaux horizons à l'enfant. Un passage à 4 jours pourrait creuser les inégalités. Souhaitons que le choix que va opérer Chatou ne soit pas dicté uniquement par des arguments financiers, mais prendra toute la mesure d’un nouveau changement de rythme pour les enfants.

Groupe "Objectif Chatou"

Pierre Arrivetz - Lee Neumann 
piarri@orange.fr - 06 33 33 25 76

Une voix pour les animaux

La nuit de Noël, les animaux parlent selon les contes. S’ils ne parlent pas, nous leur don­nerons aujourd’hui une voix. Ne faisant pas partie de ceux qui considèrent les animaux comme des jouets ou des marchandises, nous prenons ici position en faveur des animaux domestiques qui subissent malheureusement sur notre territoire de la maltraitance. « De l'assassinat d'un animal à celui d'un homme, il n'y a qu'un pas écrivait, l’auteur de « Guerre et Paix », Léon Tolstoï. Les faits de violence sur les animaux sont souvent l’oeuvre d’hommes qui exercent la même violence dans leur entourage. À Chatou, de tels faits ne sont pas inconnus. En octobre 2016, un individu non satisfait de l’arrêt du labrador épuisé qu’il tirait derrière son vélo comme un jouet mécanique s’en est pris à lui avec une telle violence qu’un Catovien s’est interposé. Personne âgée, celui-ci a été bousculé par l’individu en question et s’est retrouvé à terre. Les services de police ont bien entendu été saisis. Si l’individu court toujours, il n’en reste pas moins qu’il est représentatif de ces personnes dont la dangerosité nécessite un traitement énergique devant le tribunal. Il n’y a en effet aucune excuse sociale, il n’y a que des névroses que l’on impose à des animaux inoffensifs et sans défense et un danger pour autrui. Nous conseillons aux délinquants de ce type de cesser d’adopter des animaux et d’attendre l’arrivée des robots pour se défouler. Quelle mine auraient-ils d’ailleurs si on les attachait au bout d’une corde en les traînant derrière une voiture à 30 km/heure. Celle de tristes sires dont la conscience est tombée dans le ruisseau il y a longtemps.

Un arrêté municipal interdisant de traîner en laisse son chien derrière un véhicule en marche à deux ou quatre roues ne serait pas superflu.