Si Chatou m'était contée... suite et fin!

Découvrez ou redécouvrez l’histoire des quartiers, le Chatou d’hier et d’aujourd’hui. Deuxième partie : des années 60 à nos jours.

Publié le 29 July 2021

À partir des années 1960, l’urbanisation de la Ville évolue. Certains quartiers, comme le village, sont détruits, tandis que d’autres, notamment le quartier nord, voient le jour. Les évolutions apportées à la Ville et les nouvelles constructions commencées à cette époque ont conduit au Chatou d’aujourd’hui. C’est aussi à cette période que Chatou est rattachée au département des Yvelines et à l’arrondissement de Saint-Germain-en-Laye. Avant la loi du 10 juillet 1964, la commune faisait partie du département de Seine-et- Oise. C’est la réorganisation de la région parisienne qui a induit cette modification, effective au 1er janvier 1968. Aujourd’hui, Chatou est divisée en trois quartiers. Mais de quels autres changements a-t-elle été le théâtre depuis les années 1960 ?

Le saviez-vous ?

Le quartier nord se délimite par la route de Maisons, les rues Maurice Hardouin, Esther Lacroix et les avenues Gambetta et Europe. Il regroupe les secteurs Gambetta, Marolles, Maupassant/ Renoir, Europe…

Le quartier ouest se délimite par la route de Maisons, le boulevard de la République, la rue des Landes et le chemin de Cormeilles. Il regroupe les secteurs République, place du docteur Roux, Landes, Sablons, Tête de girafe…

Le quartier sud se délimite par le boulevard de la République, la rue Maurice Hardouin, les quais du Nymphée, de l'Amiral Mouchez, Jean Mermoz et Maxime Laubeuf, la rue de la Procession et l’avenue du Maréchal Foch. Il regroupe les secteurs Châtelet, parc de Chatou et Villa Lambert, sans oublier l’Hôtel de Ville et l’Église Notre-Dame et les secteurs Brimont, Berteaux, Labélonye, Faisanderie...

Le quartier Sud, l'ancien village

Le cœur historique de Chatou, que l’on pourrait apparenter au quartier « est » de la Ville, a entièrement disparu. C’est là que se situait le vieux village. Au milieu des années 1960, dans le cadre d’un grand projet de rénovation urbaine organisé par la municipalité, les anciennes rues et habitations situées entre la rue du Docteur Rochefort et l’avenue du Maréchal Foch, jugées vétustes et insalubres, sont entièrement détruites. Certaines rues comme celles du Carrefour Saint-Denis de Seine et l’impasse du Puits, disparaissent alors totalement. La majorité des commerçants fer- ment, privant le centre de Chatou de sa vie quotidienne animée.

Une rénovation urbaine

Entre 1966 et 1979, un nouveau quartier voit le jour avec la construction de grands ensembles résidentiels et de nouveaux locaux commerciaux. Les premières familles sont déplacées et relogées aux Sabinettes en 1965. Le côté impair de l’avenue du Maréchal Foch est rebâti derrière les immeubles existants : les premiers habitants emménagent en 1969. La rue de la Paroisse, côté Seine, est complètement démolie, ainsi que l’ancienne mairie-école, près de l’église, qui est rasée en 1972. Un nouveau front de Seine (résidences Saint- Denis et Gilles Mallet) prend place. Le pont de pierre (cf. photo page 18) est également détruit, en 1966, suite au plan de rénovation urbaine.

Une nouvelle entrée de ville

Un nouveau pont, construit une centaine de mètres plus loin, dans l’alignement de l’actuelle avenue du Maréchal Foch, est inauguré le 14 juillet 1966. L’élargissement de la route nationale va de pair avec ce nouveau pont. Les travaux sont ininterrompus entre 1973 et 1979. L’achèvement des travaux est effectif en 1979 : les différents services municipaux s’installent alors aux alentours de l’Hôtel de Ville, ainsi que le CCAS et une halte-garderie.

En 1968, la piscine Jean-François Henry est ouverte, avenue d’Eprémesnil, et inaugurée en juin de la même année. Elle sera rénovée en 2001. Le Conservatoire, qui a fêté ses 50 ans l’année dernière, ouvre ses portes en 1969, avenue du Maréchal Foch avant de s’installer rue de l’Asile en 1975. Le bâti- ment devient trop petit au fil des années et le Conservatoire s’agrandit à son arrivée dans l’Espace Hal Singer en 2013. Peu impacté par la rénovation complète de l’ancien village, le secteur de la gare connaît toutefois quelques évolutions à la même époque. La salle des fêtes, inaugurée en 1894 grâce au soutien financier de Maurice Berteaux, est détruite en 1973. Un immeuble y est construit à la place ainsi que le Centre artistique Jacques Catinat en 1976. Une réhabilitation est lancée en 2017 pour proposer une deuxième salle de cinéma.

De la SNCF au RER

La ligne de chemin de fer SNCF cède peu à peu du terrain au RER (Réseau Express Régional). Et la conversion de la ligne SNCF en RER est totale en 1972. L'ancienne gare en pierre de 1867 est détruite lors de l'aménagement de la gare RER. Aujourd'hui, la ligne RER A est un point central de Chatou vers lequel des milliers de Catoviennes et Catoviens convergent chaque jour. 

En 2004, l’école maternelle Les Chardrottes et le chemin de Traverse sont inaugurés, en lieu et place de la cuisine centrale, reconstruite dans le quartier de l’Europe. La même année, la crèche Les Peintres en herbe ouvre ses portes, avenue d’Eprémesnil.

Entre 2009 et 2015, un réaménagement global du cœur de ville est lancé : avenue d’Aligre (2009), place Maurice Berteaux (2012), place Péreire (2014) et place de la Gare (2015).

  • Démolition habitations avenue du Maréchal Foch (Décembre 1973) Archives municipales
  • Le nouveau pont 1969 ©R. Henrard
  • 2 impasse du Puits et 6 rue de la Paroisse Façade sur la rue de la Paroisse et vue sur l’impasse du Puits à gauche ©Archives municipales
  • Rue du Carrefour Saint-Denis de Seine (1934) Archives municipales
  • Le nouveau front de Seine Archives municipales
  • Construction du nouveau quartier avenue du Maréchal Foch (1976) Archives municipales
  • place Maurice Berteaux en 1975 Archives municipales
  • Place Maurice Berteaux 1978 R. Henrard
  • Archives municipales
  • Inauguration de la piscine (Juin 1968) Jean-Pierre Lothe
  • La piscine Jean-François Henry
  • La piscine Jean-François Henry

Le barrage de Chatou

Construit en 1927 et mis en service en 1933, le barrage a pour mission première de maintenir le niveau d’eau constant jusqu’à Suresnes pour permettre la navigation fluviale. Le vieillissement du béton, l’érosion des fonds et l’usure des pièces mécaniques ont conduit Voies navigables de France (VNF) à construire un nouveau barrage. Dessiné par l’architecte Luc Weizmann, il a remplacé l’ancien ouvrage en 2014. Cofinancé par l’État, VNF, le Conseil régional d’Île-de-France, l’agence de l’eau Seine-Normandie et l’Union européenne, ce nouveau barrage est désormais équipé d’un système de vannes clapets, permettant un ouvrage plus discret, plus esthétique et mieux intégré dans l’environnement, et d’une passe à poissons. Elle favorise la libre circulation piscicole sur ce bras de Seine et participe au rétablissement de la continuité écologique.

  • Voies navigables de France
  • Archives municipales

L'Île de Chatou retrouve son attractivité 

Dès 1970, elle accueille la Foire nationale à la brocante et aux jambons. Cet événement, qui a lieu deux fois par an, est devenu une véritable institution. En mars 2020, se tiendra la 100e édition.

En 1980, le parc des Impressionnistes est inauguré et c’est entre 1982 et 2003 que le hameau Fournaise, laissé à l’abandon depuis les années 1930, reprend vie :

  • restauration de la maison Fournaise et ouverture en 1991 d’un restaurant et du musée Fournaise en 1992,
  • restauration de la maison Levanneur et ouverture en 1996, du Centre National de l’Estampe et de l’Art Imprimé, actuelle Galerie Bessières (depuis 2018),
  • ouverture d’une gare d’eau qui abrite un restaurant et un atelier de restauration de bateaux (Sequana) en 1999,
  • réhabilitation du hameau Fournaise en 2003.
  • La Gare d'eau
  • La maison Fournaise en 1980 Archives municipales
  • La maison Levanneur (avant) Archives municipales
  • Le parc des impressionnistes Archives municipales
  • La Maison Fournaise - EvelyneDesaux.com
  • La Maison Levanneur - Evelynedesaux.com
  • Foire à la Brocante Mai 1970 Archives municipales

Le quartier Ouest, en pleine mutation 

Comme pour la majeure partie du territoire catovien, ce secteur n’était que terres en friche, zones maraîchères, vergers et serres jusqu’à la fi n du XIXe siècle. Déjà évoqué dans la première partie du dossier, le développement du quartier est avant tout lié à l’installation des usines, notamment celles de Pathé en 1898.

 Avec l’ouverture de nouvelles voies, de nouvelles écoles et l’installation de commerces, le quartier s’anime peu à peu. Mais ce n’est qu’à partir des années 1960, lorsque l’habitat collectif se développe avec l’apparition d’immeubles et de cités, que le quartier va véritablement se transformer. C’est à cette période que la première tranche des Sabinettes est construite pour reloger les nombreuses familles expulsées du vieux village. Suivie par la construction de logements, quartiers des Landes et des Tribouillards. Les pavillons de la pointe des Courlis et du quartier des Sablons sont construits simultanément. La chapelle Saint-Jean est érigée en 1967. Face à une population croissante, de nouvelles structures pour la petite enfance sont créées : l'école maternelle des Sabinettes (1962), la crèche du Vieux Moulin (1975), nom donné en sou- venir du vieux moulin à vent qui se trouvait à cet endroit, l'école maternelle des Larris (1977). 

La démolition des bâtiments Pathé-Marconi

Un événement majeur bouleverse la physionomie du quartier : la démolition des bâtiments Pathé-Marconi en 1988 et leur remplacement partiel par l’Espace Lumière, qui accueille de nouvelles entreprises. De Pathé-Marconi, ne subsiste que l’usine de 1929 de la Société Générale de Disques qui ferme ses portes en 1992. Bien qu’emblématique, cette dernière est rasée en 2004 dans le cadre de l’aménagement de la ZAC Pathé. C’est en 2007, que le nouveau quartier Marconi sort de terre.

  • Quartier des Landes (1976) Archives municipales
  • La zone industrielle de Chatou avec les usines Pathé au premier plan - Archives municipales - Photo aérienne R. Henrard
  • Quartier Marconi - Evelynedesaux.com

Espace Hal Singer 2021
La nouvelle médiathèque, construite sur un terrain communal boulevard de la République, est inaugurée en 2004.

Quelques années plus tard, en octobre 2013, un ambitieux projet voit le jour : l’ouverture de l’Espace Hal Singer. Ce bâtiment moderne dédié à la jeunesse et à la culture, regroupe le conservatoire, un auditorium, la médiathèque, un espace jeunes et une salle polyvalente. C’est un lieu de vie et de rencontres pour les Catoviennes et les Catoviens, situé au cœur géographique de la Ville.

Dans le quartier ouest, les grands ensembles immobiliers urbains côtoient les anciennes demeures d’autrefois (notamment rue du Général Leclerc, celle au 93 et l'actuelle Maison Pour Tous), des immeubles de bureaux, des installations culturelles et sportives tout en favorisant un environnement végétal, indispensable au bien-être des habitants. Le charme du quartier réside donc surtout dans sa diversité.

Centre administratif
Aujourd’hui, le quartier ne cesse d’évoluer avec la réhabilitation d’un immeuble de bureaux (fi n 2018) en résidence locative destinée aux jeunes actifs, l’ouverture du Centre administratif (fin 2019) le projet de requalification du boulevard de la République et le lancement d’un programme de logements, square Claude Debussy. Dans le nord du quartier, la promenade des Landes verra le jour d’ici l’été, suivie par l’ouverture d’un nouvel équipement sportif et socio-culturel dans le cadre du projet Finaltéri.

Un quartier dans le quartier !

Connaissez-vous le quartier de la Tête de girafe ? Un nom plutôt curieux pour un quartier, non ? Niché au nord de Chatou, ce secteur est délimité par la route du Vésinet, la rue de la Voie Poissonnière, les chemins des Petits-Chênes, de Cormeilles, les rues du Tour du Bois et Pierre Curie… et il a tout simplement la forme d’une tête de girafe ! Situé au carrefour de Chatou, de Montesson et du Vésinet, à l’origine ce quartier dépendait de Montesson. Mais en 1861, 34 habitants de Chatou demandent au maire qu’un territoire appelé « Le petit Chatou » (situé entre l’actuelle avenue Paul Doumer à Montesson et les limites actuelles de Chatou) soit rattaché à Montesson. En effet, les habitants se sentent loin du centre de Chatou, qui est à plus de 3 km. Sept ans plus tard, l’échange des deux territoires est effectué. Autre curiosité de ce quartier catovien, il abrite le cimetière du Vésinet ! Avec seulement 536 habitants recensés en 1936, une population de maraîchers et d’ouvriers s’y installent jusqu’à la Seconde Guerre mondiale. Le quartier se développe de façon plus intense à partir des années 1970 avec la construction du cimetière nouveau Les Terres Blanches (1974) , de lotissements et de logements sociaux en 2004 . Enfin, l’ouverture de la crèche intercommunale Les Petits Maraîchers, en 2006, symbolise bien l’originalité de ce quartier au croisement de trois villes.

  • La crèche les petits maraîchers
  • Les logements aux Terres Blanches
  • La rue Darcis 1976 Archives municipales

Le quartier Nord, le plus récemment aménagé

Les Marolles, Route de Maisons, de place Roux au carrefour Maupassant (1974)
Les Marolles, Route de Maisons, de place Roux au carrefour Maupassant (1974)
Situé sur les hauteurs de la Ville, le quartier nord fait partie de la zone la plus récemment construite à Chatou. Jusque dans les années 1960, il y a plutôt des terrains vagues et des terres agricoles comme le soulignent certains noms de lieux-dits : les Champagnes, les Champs-Roger, les Champs-Moutons… Même si quelques habitations isolées sont apparues après la Première Guerre mondiale, on ne compte, en 1926, qu’une dizaine de maisons, essentiellement rassemblées le long du chemin des Champagnes et du chemin des Casse-Bouteilles (actuelle rue des Vignobles). Les premiers habitants de ce quartier sont plutôt des cultivateurs. Quelques ouvriers et employés y résident également.

Desservi par un nombre de routes limitées et peu urbanisées, l’émergence de ce quartier se situe plutôt au sortir de la Seconde Guerre mondiale. Les premières habitations sont construites à proximité du chemin des Flandres (actuel boulevard Jean Jaurès).

Et les Marolles, réhabilitées en 2014, sont également construites dans les années 1950. Une première tranche de 63 logements (avenue de Verdun) est habitée en 1953, suivie d’une deuxième tranche vers 1957-58 et, par la suite, d’immeubles sociaux. Ces immeubles accueillent surtout les mal-logés, entassés dans des conditions précaires, faute de logements suffisants sur la Ville. Hormis le lotissement des rues Derain et Vlaminck, le quartier demeure stable pendant quelques années. Une ligne de bus est créée en 1959 pour rejoindre la gare et les commerces un peu éloignés. Chaque année, de 1957 à 1968, une fête foraine anime le quartier, pour le plus grand plaisir de ses habitants.

Le quartier se transforme...

La transformation profonde du quartier n’est véritablement mise en œuvre qu’à la fi n des années 1960. En 1969, l’aménage- ment d’une ZAC (Zone d’Aménagement Concerté) est confié à la société Bonney-Aché. Quatorze hectares sont réservés à l’autoroute A87 qui ne verra jamais le jour. Le programme comprend des zones pavillonnaires, des logements « aidés sociaux », un centre commercial, des bureaux et des infrastructures. Les travaux de cette ZAC démarrent en 1971. Ils entraînent d’importantes opérations de voirie et d’assainissement. Pendant dix ans, équipements, rues et habitations vont ainsi voir le jour. C’est une véritable ville qui surgit ! Et petit à petit, c’est tout un quartier qui s’anime avec les premières résidences et quelques commerces. En 1973, pour répondre aux besoins des familles, le collège Auguste Renoir ouvre ses portes. Il sera reconstruit en 2012. En 1975, c’est au tour de l'école maternelle des Champs-Moutons d’être inaugurée, suivie du centre sportif Roger Corbin, qui sera rénové en 2005. En 1976, la municipalité organise même la première fête de quartier qui rassemble plusieurs centaines de personnes ! En 1979, l’école primaire des Champs-Mou- tons est ouverte, tandis qu’un bureau de poste et un marché s’installent. Une vie de quartier, plutôt dynamique, est donc désormais effective. Mais après la construction des grands immeubles, l’habitat collectif de petite taille et les ensembles de maisons individuelles (création des hameaux de Bellevue et de l’Amandier) sont privilégiés, à la fi n des années 1970.

... et s'agrandit

Au début des années 1980, commence la deuxième phase d’aménagement de ce quartier… avec la construction de nouvelles voies, toujours plus vers le nord ! En 1986, une zone d’activités est créée pour accueillir de nouvelles entreprises. En 1988, la municipalité, pour montrer son attachement à l’Europe, re-baptise « la rocade de Montesson », qui devient l’avenue de l’Europe. Et les rues adjacentes se nomment : avenue du Traité de Rome, rue de Londres, de Dublin, de La Haye, de Bruxelles ou encore place de Copenhague.

Ainsi est né le quartier de l’Europe. Créé dans les années 1970, il a su développer son identité propre. Au fil des ans, la Ville n’a de cesse de développer le quartier et de construire des équipements pour répondre aux besoins des habitants : ouverture de l’école maternelle des Champagnes (1981), du centre de loisirs Les Corsaires (1993), de la crèche Les Petits Mousses (1993), du parc paysager et sportif Auguste Renoir (1993), du Centre de Secours (1996) et de la halte-garde- rie La Clé des Champs (2001). Le quartier accueille aussi des services de la Ville, comme le Centre Technique Municipal qui s’y installe en 2002 et la cuisine centrale en 2004. En 2012, la transformation du terrain d’aventures en Parc de l’Europe propose un véritable poumon vert au quartier, qui bénéficie du regroupe- ment des tennis depuis 2018. Cette zone rurale a bien évolué et évoluera encore ! Aujourd’hui, le quartier va entamer une nouvelle mue avec le projet « Cœur d'Europe », lancé fin 2018.

En soixante ans, Chatou s’est donc largement étendue au nord et à l’ouest de son territoire. Quant au centre historique, il a tout simplement disparu. Il ne reste plus que le Nymphée de Soufflot et le bailliage comme témoins des vestiges d’antan. Ce que l’on peut retenir de l’aménagement de la Ville, c’est une grande diversité, une belle mixité et une qualité de vie… Pendant longtemps, Chatou a été divisée en deux : les bas et les hauts de Chatou. Aujourd’hui, « cette frontière » tend à disparaître. La Ville se réunit pour gommer cette dichotomie et ces disparités entre quartiers pour que tous se sentent justes Catoviennes et Catoviens !

  • « Les hauts de Chatou » et le collège Auguste Renoir (1972) Archives municipales - Photo aérienne - R. Henrard
  • L'avenue Guy de Maupassant - collection M. Pilypzuck (carte postale)
  • L'avenue de l'Europe - Evelynedesaux.com
  • Crèche Les Petits Mousses - EvelyneDesaux.com
  • Le Centre de secours - Evelynedesaux.com

Le saviez-vous ? 

L’immeuble le plus haut de Chatou est la résidence Bel-Air (environ 60 m) située rue Auguste Renoir. 

 

Carte postale DR
Carte postale DR

   

   

    

   

  

En soixante ans, Chatou s’est donc largement étendue au nord et à l’ouest de son territoire. Quant au centre historique, il a tout simplement disparu. Il ne reste plus que le Nymphée de Soufflot et le bailliage comme témoins des vestiges d’antan. Ce que l’on peut retenir de l’aménagement de la Ville, c’est une grande diversité, une belle mixité et une qualité de vie… Pendant longtemps, Chatou a été divisée en deux : les bas et les hauts de Chatou. Aujourd’hui, « cette frontière » tend à disparaître. La Ville se réunit pour gommer cette dichotomie et ces disparités entre quartiers pour que tous se sentent justes Catoviennes et Catoviens ! 

    

Ce dossier (1re et 2epartie) a été préparé d'après les articles écrits par les archivistes de la Ville (fonds d'archives historiques de Chatou) et des historiens locaux.