Les tribunes libres - Septembre / Octobre 2017

Groupe "Continuons ensemble"

(Groupe majorité)

Élections Sénatoriales 2017 : des enjeux décisifs ! 

Le contexte politique créé par l’élection du nouveau Président de la République et les élections législatives en mai et juin, donne un caractère particulier à la prochaine élection sénatoriale qui renouvellera 50 % des sénateurs.
Elle doit mobiliser la réflexion du collège électoral appelé à voter (députés, conseillers généraux et régionaux, conseillers municipaux pour l’essentiel). Eux-mêmes élus par le peuple, ils ont la responsabilité de permettre une juste traduction des aspirations des populations et des territoires.

La droite est aujourd'hui majoritaire au Sénat avec 190 sièges sur 348 et son rôle est décisif par les missions confiées, par la constitution, à la « Chambre Haute » représentant les collectivités locales au sein du Parlement.

Le Sénat examine en effet avant ou après l'Assemblée nationale, les projets et propositions de loi, les traités et conventions internationales, en attachant une importance particulière à tout ce qui touche aux collectivités territoriales. Si le Sénat semble avoir moins de pouvoir que l'Assemblée nationale, qui a le dernier mot dans les discussions sur les lois à voter, il influe toutefois de manière forte sur leur rédaction. Il contrôle par ailleurs l’action du gouvernement au travers des questions posées et des investigations qu’il peut conduire.
Naguère axé sur l'activité gouvernementale proprement dite, le contrôle tend aujourd’hui à s'intéresser à l'efficacité des politiques publiques dans leur ensemble et non pas simplement l'action du gouvernement dans tel ou tel domaine. Par l’action qu’il conduit, le Sénat reste une entité majeure de la vie démocratique de notre pays.

L’élection du 24 septembre est donc un marqueur de l’équilibre politique des pouvoirs et du contrôle qui sera mené sur le gouvernement dans les années à venir.

Groupe "Chatou c'est vous"

Emmanuel Loevenbruck, Clémentine Masson, Vincent Grzeczkowicz 
www.chatoucvous.fr

SÉNAT : UNE INSTITUTION À REFORMER 

6sénateurs seront élus au soir du 24 septembre pour les Yvelines. Parmi les 2 772 grands électeurs, 40 Catoviens dont les 39 conseillers municipaux.
Pour qui voter ? Pour des sénateurs dont les fonctions et rôles se recoupent trop avec ceux des députés.
Nous voudrions à la place une assemblée des Territoires pour décentraliser et redonner aux territoires et aux régions les moyens de se développer, aux Français la possibilité de se réapproprier leurs territoires. Elle statuerait en première lecture sur tous les projets et propositions de loi relatifs au déploiement des politiques publiques dans les territoires –questions sociales, aménagement du territoire, mobilité ou entreprise– et à la mise en cohérence des actions nationales.

Imaginons un instant un territoire qui pourrait être l’ancienne Boucle de la Seine piloté par un président du territoire représentant les maires, un député pour élaborer et voter les lois et un sous-préfet, représentant de l’État. Tous agissant sur et pour le même territoire proche de 200 000 habitants. Ce président du territoire serait un des 400 à 450 élus à l’assemblée des territoires (nombre à affiner selon la réalité de la vie économique et culturelle des bassins de vie). Les compétences des départements seraient alors à répartir entre la région et les territoires.
Retrouvez une analyse approfondie de cette réforme des territoires sur notre site www.chatoucvous.fr, que cette courte tribune ne peut qu’esquisser.

À l’heure où nous écrivons (4 septembre), les nombreuses listes candidates ont très peu communiqué. Nous constatons que les alliances des législatives se sont déjà défaites pour en tisser d’autres.
Notre voix ira à la liste qui communiquera clairement, avec des candidats compétents et « sans casserole », qui nous semblera la plus proche de notre modèle de réforme.
N’hésitez pas à demander aux grands électeurs catoviens pour qui ils vont voter. Ils vous représentent et vous aurez probablement des surprises !

Groupe "Cap Chatou"

Pierre Grison, Katya Lainé, José Tomas 
contact@cap-chatou.fr

La Mairie de Chatou, comme toutes les autres communes, est tenue de participer à l'effort de redressement des finances publiques et doit donc resserrer son budget. C'est ce que propose la municipalité actuelle. Le principe de cet effort n'est pas critiquable, mais il n'en est pas de même de certains choix qui sont faits pour réaliser ces économies.

Par exemple, c'est au nom de cette économie qu'ont été supprimés la cérémonie des voeux et le forum des associations de la rentrée. Points de détail pourriez-vous dire. Peut-être, mais il nous semble que la création de lien social, de relationnel, de communication doit rester primordial. Or Chatou a un fort besoin de communication, la réaction du public lors de la dernière enquête sur le PLU l'a bien montré. Ces deux manifestations étaient pourtant l'occasion de rencontres et de dialogues entre les différents acteurs de la commune : citoyens, élus, associations, acteurs économiques. Ces échanges sont indispensables à la vie démocratique. La disparition de ces deux événements ne va donc pas dans le bon sens.

Par ailleurs, ces mesures ont un impact qui reste marginal au niveau du budget, aussi ne doivent-elles pas servir d'excuse à une absence de recherche sérieuse d'économies, sans pour autant diminuer les services rendus à la population. Pour nous, cette recherche doit passer par une plus grande mutualisation de services au sein d'une intercommunalité efficace. Or depuis la création de la Communauté d'Agglomération de Saint Germain Boucles de Seine (CASGBS), il y a presque deux ans, on constate une quasi-paralysie de celle-ci alors que son budget est loin d'être négligeable. Il serait plus que temps de réfléchir, puis de mettre en oeuvre une optimisation conjuguée de ces deux niveaux de gestion.

Groupe "Objectif Chatou"

Pierre Arrivetz - Lee Neumann 
piarri@orange.fr - 06 33 33 25 76

La rénovation de la place des Marguilliers a coûté 800 000 euros : le résultat a fait perdre des électeurs à la municipalité pour des raisons que n’importe quel promeneur peut observer.

La mise en valeur du patrimoine des bords de Seine : elle n’est plus d’actualité depuis bientôt trente ans. À 15 kilomètres de Paris, il n’est pas concevable que Chatou continue à maintenir un environnement des années 70 et à s’asseoir notamment sur la ruine du Nymphée de Soufflot déclaré en péril, monument classé du XVIIIe siècle qui aurait sa place dans les jardins de Versailles. La propriété privée étant hostile, seule une opération d’utilité publique peut permettre une restauration et une ouverture au public à l’année. Le Département et la Région qui n’ont pas eu un centime à débourser pour le patrimoine de Chatou depuis des décennies pourraient sans doute nous aider. Nous maintenons qu’un circuit complet avec transport par petit train, bateau, développement de la restauration, des activités nautiques etc… doit être créé sur les bords de Seine autour des sites Nymphée, barrage, maison Fournaise, Sequana.

Les élections sénatoriales : nous ne faisons pas partie de ceux qui veulent détruire le Sénat pour laisser l’Assemblée seule diriger le pays avec son cortège d’improvisations et de calamités pour le fonctionnement des collectivités territoriales, sa loi SRU, la suppression des ressources fiscales, ses goûts de mille-feuilles administratif, la mise à mort de la ruralité et l’abandon de tout espoir de retour à l’équilibre urbain en général. Contre la démagogie ambiante, nous espérons une victoire de ceux qui ne seront pas les fossoyeurs des maires et des communes. Nous préférons la proximité aux expédients inconséquents de côteries politiciennes balayées tous les cinq ans.